Portail de jardin : les étapes clefs pour réussir son projet d’installation

Avant de démarrer un projet d’installation de portail de jardin, il est indispensable d’effectuer quelques démarches administratives. En théorie, il n’est pas nécessaire de déposer un permis de construire ou une déclaration préalable de travaux. Néanmoins, certaines municipalités ont pu édicter des règles locales. Il faut donc s’en assurer auprès de votre mairie et consulter le PLU de la commune. 

Si vous deviez déposer un dossier, prenez en compte pour vos travaux le fait que la réponse vous sera transmise dans un délai de 2 mois dans les zones urbaines et jusqu’ à 3 mois à proximité des zones protégées (naturelles ou patrimoniales). En parallèle, il faut bien définir vos besoins, le principal étant la largeur de votre entrée. De la réponse à cette question découlera la largeur de votre portail. En ce qui concerne la hauteur, elle peut être régie par le Plan Local d'Urbanisme ainsi que par les règlements des lotissements. Il est également important de définir vos besoins : pour sécuriser votre entrée, un portail de plus de 1,60 m est une bonne option, tandis que pour simplement délimiter votre terrain, un portail de moins de 1,40 m peut suffire. Enfin, vous devrez choisir son design (plein, ajouré, persienné, semi-plein, avec une tôle décor,...) en fonction du niveau d’intimité et du style que vous désirez.

Les dimensions du portail définies, il faut ensuite savoir si vous optez pour un portail coulissant ou un portail battant. 

• Pour le premier, vous devez disposer d’une longueur supérieure à plus de deux fois la largeur du portail (ajouter 600mm à la mesure) sur l'un des 2 côtés. Cet espace, appelé espace de refoulement, permet au portail de coulisser lorsqu'il s'ouvre. 
• Pour le second, il faut qu’une fois un véhicule rentré sur le terrain, les battants du portail puissent être manipulés. Avec une contrainte réglementaire : ils ne doivent pas empiéter sur la voie publique, ce qui implique généralement une ouverture vers l’intérieur du terrain. 

 

Si aucune de ces contraintes ne vous impose un choix, sachez que ces deux solutions n’entraînent pas la même quantité de travaux.

• Pour un portail coulissant, la phase préparatoire doit être bien mesurée. Outre les piliers (que ce soit la construction de piliers maçonnés ou l’achat de poteaux adaptés en aluminium Klos up!), il faut fabriquer une semelle en béton appelée longrine sur laquelle viendra se fixer le rail de guidage. Elle doit pouvoir supporter le passage régulier d’une voiture.

 

• Pour un portail battant, il sera nécessaire de créer une semelle béton pour que les piliers restent stables dans le temps. Pour les gonds, ils peuvent être vissés directement dans les piliers maçonnés. Si vous ne possédez pas de piliers déjà existants, il est possible d'acheter des poteaux en aluminium pour y fixer votre portail. Klos up! propose plusieurs modèles adaptés à tous les budgets : le monobloc de 180x180mm à sceller, le Smart-it! à rainures sur platine ou encore le Fix-it! idéal pour la mise en place d’une motorisation grâce à sa trappe technique et à sa fixation sur platine.

 

• Pour un portail motorisé, il faut penser à préparer les gaines pour le passage des câbles électriques dans le sol au début des travaux.

 

Quel que soit le design sélectionné pour votre portail, le choix de sa couleur est une décision importante. À la fois pour l’esthétisme de votre propriété, en coordonnant ses couleurs avec celle de votre façade ou de vos menuiseries, mais aussi pour suivre les éventuelles réglementations de votre commune ou le règlement d’aménagement de votre lotissement.

• Le noir et le blanc restent des couleurs intemporelles et passe-partout.

 

• Les couleurs vives répondent bien souvent à des particularités régionales comme le bleu en Bretagne ou le rouge dans le Pays basque.

 

• Le gris reste la couleur la plus prisée, que ce soit gris zinc/anthracite, gris quartz ou encore gris sablé.

 

Les fabricants proposent aujourd’hui matériels et conseils pour installer soi-même son portail. Et s’il s’agit d’un portail en aluminium, la manipulation est simplifiée par le poids réduit du matériau, notamment comparé à l’acier. Outils en main, il faut démarrer par la maçonnerie. 

La préparation du seuil est une étape primordiale puisqu’il supportera à la fois le rail de guidage du portail et les piliers. Il doit être parfaitement plan et de niveau sans oublier une éventuelle plateforme pour recevoir le moteur. Les fondations sont à enterrer suffisamment pour échapper au gel, soit entre 30 et 90 cm de profondeur selon que l’on réside en bord de mer ou en zone montagneuse. 

Une fois le chaînage en fer en place, le béton peut être coulé, sans oublier au préalable d’avoir passé les gaines pour l’alimentation électrique du moteur et du gyrophare de sécurité, si vous souhaitez un portail motorisé. Les piliers peuvent être réalisés en béton sur un ferraillage inclus dans la fondation pour les grandes hauteurs. 

Sinon, jusqu’à 1,80 m, l’utilisation d’un poteau en aluminium peut être intéressante. Deux méthodes de fixation existent : pour un poteau monobloc de 180x180mm, le scellement se fera directement dans le béton. Pour les poteaux Smart-it! et Fix-it sur platines, la fixation sur le seuil béton se fera par l’intermédiaire de tiges filetées ancrées via un scellement chimique.